Qui sommes-nous ?


Un savoir faire de plus de 30 ans !

 

Cette Mutuelle est née en 1977 à la fermeture partielle de l'Usine de la SNIAS, située à Déols en 1976.

 

La Mutuelle d'Entreprise SNIAS s'est ouverte aux autres catégories socio-professionnelles pour devenir  Mutuelle Interprofessionnelle dénommée "Mutuelle Familiale des Travailleurs de l'Indre" après une longue existence en qualité de Mutuelle d'Entreprise.

 

Jusqu'en 1947, cette Mutuelle était identifiée sous la dénomination de "Caisse de Secours" puis à compter de cette date, prenait l'identité de "Société de Secours Mutuelo-Aéro-Centre" jusqu'en 1950 où elle devenait "Société de Secours Mutuelle Aéronautique" de Déols.

 

En 1965, elle se dénommait "Société Mutualiste du Personnel des Bases de Châteauroux-Déols".

 

Cette Mutuelle d'Entreprise avait son siège au coeur de la ville de Châteauroux, située au 10 rue Amiral Ribourt.

 

C'est d'ailleurs dans ses locaux que trouvaient refuge et y établissaient leur quartier général, les salariés sauvagement chassés par les C.R.S. au petit matin d'un jour de fin juillet 1976 alors qu'ils occupaient les locaux de leur entreprise pour sauvegarder leur outil de travail que leur Direction voulait déménager sur d'autres sites d'exploitation.

 

Durant le long conflit opposant les salariés licenciés de la SNIAS à leur Direction, la Mutuelle a hébergé gratuitement le Comité des Licenciés de la SNIAS et leur faisait payer des cotisations minimes pour leur garantie complémentaire santé en guise de soutien à leur action pour la défense de l'emploi.

 

C'est en 1977 que lors de la structuration de la Mutuelle inter-professionnelle dénommée "Mutuelle Familiale des Travailleurs de l'Indre", elle achetait les locaux lui servant de siège au 80 boulevard George Sans à Châteauroux, jusqu'en février 2011 où elle emménagea au 2 avenue André Le Nôtre à Châteauroux.

 

Cette Mutuelle adhérente à la F.N.M.T. (Fédération Nationale des Mutuelles des Travailleurs), malheureusement trop repliée sur l'histoire de leur Mutuelle d'Entreprise, ne prendra pas l'essor espéré, même si elle fut renforcée par l'apport d'adhérents de l'Entreprise MECI qui venait de se décentraliser sur Issoudun employant plus de 600 salariés à l'époque.

 

L'action revendicative pour le bien-être de la condition salariale soutenue par la Mutuelle prenant plus le pas sur la gestion à l'inverse d'aujourd'hui, amenait la Mutuelle à connaître de graves difficultés financières l'obligeant ainsi à avoir recours au système fédéral de garantie pour répondre aux obligations de remboursement des prestations à la fin des années 1980.

 

Il est vrai que cette période a connu des plans répétés de transfert de régimes obligatoires sur les mutuelles :

  • 1983 - Installation du forfait hospitalier,
  • 1987 - le plan SEGUIN (les vignettes bleues et les vignettes blanches en pharmacie, la remise en cause des prises en charge des maladies à 100 %, etc..

 

Tous ces faits ont concouru à créer des déséquilibres financiers de cette mutuelle mal prémunie au contre coup de ces mesures anti-sociales.

 

A cela venait s'ajouter la multiplication des contrats groupe officialisés par la Loi EVIN du 31 décembre 1989 et faisant le lit des Compagnies d'Assurances au nom d'une libre concurrence.

 

En 1989, devant les perspectives assez sombres de la Mutuelle, le Conseil d'Administration de la "Mutuelle Familiale des Travailleurs de l'Indre" décida de rebondir en embauchant un Directeur, en voulant allier combat politique et gestion de l'outil.

 

Dans un département faible économiquement, par sa désertification industrielle et le vieillissement de la population, le pari était loin d'être gagné, mais le Conseil d'Administration décida de s'accrocher à cet objectif de développement.

 

Après la remise en état des locaux vieillissants de la Mutuelle au début des années 1990, le Conseil d'Administration décida d'ouvrir un Centre de Soins Dentaires en 1995, en plein coeur de la ZUP 1 où se trouvent les populations les plus défavorisées.

 

En 1997, le même Conseil d'Administration décidera d'ouvrir un Centre Optique à Châteauroux puis un nouveau Centre de Soins Dentaires à Issoudun en 2001 et Centre Optique en 2004 à Issoudun.

 

Ces Oeuvres Sociales permettront d'offrir gratuitement aux enfants des adhérents des soins en orthodontie, service créé à l'intérieur des Centres de Soins Dentaires.

 

Cette démarche est surtout placée sur le plan de la prévention puisqu'une bonne implantation dentaire facilite un meilleur brossage des dents et évite ainsi les caries.

 

Dans le domaine de l'optique, là également, il y a gratuité des équipements d'optique pour les enfants de nos adhérents car souvent le reste à charge est insupportable pour les familles, ce qui est synonyme d'échec scolaire pour un enfant qui ne peut suivre correctement ses cours.

 

La "Mutuelle Familiale des Travailleurs de l'Indre" participera activement à créer en 1991 "l'Union des Mutuelles de l'Indre" en réunissant à l'intérieur de cette structure, les Mutuelles affiliées à la "Fédération des Mutuelles de France".

 

C'est ainsi que des mutuelles comme celles des forestiers, de la CMCAS EDF/GDF, les Cheminots, la Mutuelle inter-entreprise KSB/SMC, Guinard Centrifugation avec cette structure leur permettant y compris de faire entendre leur différence d'appréciation dans les structures de la "Fédération des Mutuelles de France", ayant trop souvent tendance à se coucher dans le moule de la gestion capitaliste en lui servant ainsi de béquille.

 

C'est d'ailleurs en 2000, à l'issue du Congrès de Nantes que "l'Union des Mutuelles de l'Indre" décide de réunir à Châteauroux, dans les locaux de la CMCAS EDF/GDF, plusieurs mutuelles en désaccord avec l'orientation de la Fédération des Mutuelles de France.

 

C'est en 2002, après plusieurs réunions des dites mutuelles, qu'est prise la décision de créer l'Union Nationales des Groupements Mutualistes Solidaires. L'Assemblé Générale constitutive tenue à Châteauroux élit son siège dans cette même ville dans les locaux de la "Mutuelle Familiale des Travailleurs de l'Indre".

 

La "Mutuelle Familiale de l'Indre" en désaccord avec la Fédération des Mutuelles de France, malgré le paiement de ses cotisations fédérales, n'est pas convoquée au Congrès de Montpellier et est ainsi exclue par désobéissance car elle refuse d'épouser la thèse des dirigeants fédéraux qui revendiquent de co-gérer, co-décider le fonctionnement de la Sécurité Sociale et ont permis ainsi de faire rentrer les Compagnies d'Assurances dans la gestion de la Sécurité Sociale avec la Loi DOUSTE-BLAZY.